Voter. Pour quoi faire ?
--> Barre - Delors
Lundi 16 février 2004, à un mois des élections régionales et cantonales, la rédaction de France 2 a proposé en direct à 20h55 «100 minutes pour convaincre» : Voter. Pour quoi faire ? » En écoutant Sophie de Menton (voir plus loin), on comprend la question…
A quoi sert la politique ?
Peut elle encore conduire la vie d’un pays ?
Quelle est l’importance du vote ?
Les politiques sont-ils crédibles ?
Est-ce la fin des idéologies ?
Y a-t-il une nouvelle façon de faire de la politique ?
Raymond Barre et Jacques Delors étaient entourés de nombreux acteurs de la vie publique qui leur ont apporté la contradiction parmi lesquels :
• Eva Joly, Ancien juge d’instruction, Conseillère auprès du Premier ministre norvégien, chargée de affaires liées à la corruption.
• Bernard Thibault, Secrétaire Général de la CGT.
• Axel Kahn, Directeur de l’Institut Cochin, Directeur de recherches à l’Inserm.
Mais il y avait aussi un monument de délire patronal avec SOPHIE DE MENTON, présentée comme "une chef d’entreprise plutôt libérale, qui anime le groupe ETHICS et qui est Pdg de MULTILIGNES, (…) les call-center (…) qui ont tendance à se délocaliser", et qui déclare :
«C’est un peu résumé, mais j’ai un peu l’impression d’être comme les gens, vous savez que vous avez interrogé au début sur le marché, et où de temps en temps, on a envie… nos chefs d’entreprise à ETHICS le disent tous, on a de temps en temps envie de prendre un homme politique et de lui donner… de lui faire vivre une journée ou deux de notre vie d’entrepreneur. Et ça, je pense qu’il y a une réalité qu’ils ignorent complètement. Et je ne sais pas d’ailleurs s’ils ignorent cette vérité, ou s’ils mentent ; quand je dis “ Ils mentent ”, c’est un peu provocant, mais la réalité c’est que, aujourd’hui, nous avons le sentiment qu’il y a un mensonge qui a débouché sur une ignorance économique dans le pays qui est très grave. On a menti aux Français sur le travail, sur le temps de travail. On leur a fait croire, là aussi, qu’il y avait une possibilité de sauvegarder ou de développer l’emploi en réduisant le temps de travail, on a réussi à une démotivation terrible des salariés. Vous savez que, dans mon entreprise, on la fait vérifié à ETHICS, 30 % de plus d’arrêts de travail et ça coïncide avec l’arrivée des 35 heures. On a l’impression que les salariés ont un peu compensé, ils ont voulu compléter plutôt le temps de travail. Donc il y a des mensonges sur ce point, des mensonges économiques qui font croire que des lois vont créer de l’emploi, qui font croire que les salariés doivent travailler de moins en moins, que… »
Pour retrouver le reste du dialogue, vous pouvez télécharger le script de l'émission.
A quoi sert la politique ?
Peut elle encore conduire la vie d’un pays ?
Quelle est l’importance du vote ?
Les politiques sont-ils crédibles ?
Est-ce la fin des idéologies ?
Y a-t-il une nouvelle façon de faire de la politique ?
Raymond Barre et Jacques Delors étaient entourés de nombreux acteurs de la vie publique qui leur ont apporté la contradiction parmi lesquels :
• Eva Joly, Ancien juge d’instruction, Conseillère auprès du Premier ministre norvégien, chargée de affaires liées à la corruption.
• Bernard Thibault, Secrétaire Général de la CGT.
• Axel Kahn, Directeur de l’Institut Cochin, Directeur de recherches à l’Inserm.
Mais il y avait aussi un monument de délire patronal avec SOPHIE DE MENTON, présentée comme "une chef d’entreprise plutôt libérale, qui anime le groupe ETHICS et qui est Pdg de MULTILIGNES, (…) les call-center (…) qui ont tendance à se délocaliser", et qui déclare :
«C’est un peu résumé, mais j’ai un peu l’impression d’être comme les gens, vous savez que vous avez interrogé au début sur le marché, et où de temps en temps, on a envie… nos chefs d’entreprise à ETHICS le disent tous, on a de temps en temps envie de prendre un homme politique et de lui donner… de lui faire vivre une journée ou deux de notre vie d’entrepreneur. Et ça, je pense qu’il y a une réalité qu’ils ignorent complètement. Et je ne sais pas d’ailleurs s’ils ignorent cette vérité, ou s’ils mentent ; quand je dis “ Ils mentent ”, c’est un peu provocant, mais la réalité c’est que, aujourd’hui, nous avons le sentiment qu’il y a un mensonge qui a débouché sur une ignorance économique dans le pays qui est très grave. On a menti aux Français sur le travail, sur le temps de travail. On leur a fait croire, là aussi, qu’il y avait une possibilité de sauvegarder ou de développer l’emploi en réduisant le temps de travail, on a réussi à une démotivation terrible des salariés. Vous savez que, dans mon entreprise, on la fait vérifié à ETHICS, 30 % de plus d’arrêts de travail et ça coïncide avec l’arrivée des 35 heures. On a l’impression que les salariés ont un peu compensé, ils ont voulu compléter plutôt le temps de travail. Donc il y a des mensonges sur ce point, des mensonges économiques qui font croire que des lois vont créer de l’emploi, qui font croire que les salariés doivent travailler de moins en moins, que… »
Pour retrouver le reste du dialogue, vous pouvez télécharger le script de l'émission.
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