Un gouvernement de coalition en Allemagne
--> Le programme de Milton Friedman
L'Allemagne, confrontée à de graves difficultés économiques, ne pourra retrouver la prospérité qu'au prix d'un virage franchement libéral. "L'Allemagne se fait du tort à elle-même" en voulant trop réglementer son marché du travail, estime l'économiste américain Milton Friedman, Prix Nobel d'économie de 1976 et âgé aujourd'hui de 93 ans. La première puissance économique européenne "devra s'adapter, en rendant son économie plus flexible. Par exemple, les salaires devraient être fixés de manière plus libre, suivant la loi de l'offre et de la demande", ajoute-t-il.
M. Friedmann, pour qui les difficultés de l'Allemagne sont en partie dues à une surévaluation du deutschemark au moment de l'introduction de l'euro début 1999, dénonce le "carcan de la réglementation et des contraintes gouvernementales qui conduisent à davantage de chômage et moins de productivité".
"Il n'y a qu'un moyen, pénible, pour sortir de la crise: des privatisations, moins d'intervention de l'Etat dans l'économie et une plus grande souplesse dans la fixation des prix et des revenus", conclut le Prix Nobel, chantre des théories monétaristes et du libéralisme.
M. Friedmann, pour qui les difficultés de l'Allemagne sont en partie dues à une surévaluation du deutschemark au moment de l'introduction de l'euro début 1999, dénonce le "carcan de la réglementation et des contraintes gouvernementales qui conduisent à davantage de chômage et moins de productivité".
"Il n'y a qu'un moyen, pénible, pour sortir de la crise: des privatisations, moins d'intervention de l'Etat dans l'économie et une plus grande souplesse dans la fixation des prix et des revenus", conclut le Prix Nobel, chantre des théories monétaristes et du libéralisme.