Raffarin supprime un jour férié
--> Charité forcée
A priori séduisante -l'Allemagne avait fait le même choix en 1995-, l'idée a mécontenté presque tout le monde. Après avoir trouvé l'idée "formidable", le patronat s'est divisé sur la question. Les syndicats ont parlé de "charité forcée", la gauche de "gadget". Un avis pas loin d'être partagé par beaucoup de membres de la majorité.
D'autant que l'idée s'est révélée très difficile à mettre en œuvre. Désireux de faire porter l'effort "sur tous les Français", et pas seulement sur les salariés, le gouvernement a dû imaginer un système qui permette de taxer tous les revenus.
Ce travail a été encore compliqué la semaine dernière par les fuites intempestives dans la presse des détails du plan. Attribuées par l'entourage de Jean-Pierre Raffarin à François Fillon, ces fuites ont amené le Premier ministre à modifier encore son plan.
Article et revue de presse dans le Quotidien permanent du Nouvel Observateur, jeudi 6/11/2003.
D'autant que l'idée s'est révélée très difficile à mettre en œuvre. Désireux de faire porter l'effort "sur tous les Français", et pas seulement sur les salariés, le gouvernement a dû imaginer un système qui permette de taxer tous les revenus.
Ce travail a été encore compliqué la semaine dernière par les fuites intempestives dans la presse des détails du plan. Attribuées par l'entourage de Jean-Pierre Raffarin à François Fillon, ces fuites ont amené le Premier ministre à modifier encore son plan.
Article et revue de presse dans le Quotidien permanent du Nouvel Observateur, jeudi 6/11/2003.