Les profs de SES en grève le 12 janvier 2004
--> Pourquoi ?
Le projet de loi d'orientation pour l'école sera présenté ce jour-là en Conseil des Ministres, or il contient des dispositions qui mettent gravement en cause l'enseignement des Sciences Economiques et Sociales au lycée et l'existence de la filière ES :
- Une seule option de détermination est prévue en Seconde et non plus deux. La seconde langue vivante sera logiquement choisie dans la quasi-totalité des cas. Option facultative seulement, les SES risquent d'être marginalisées.
- Le projet de loi prévoit aussi de limiter les dédoublements (demies classes, TD). Pour l'apprentissage des méthodes propres aux sciences sociales, les dédoublements présentent pourtant un intérêt pédagogique.
Ces dispositions aboutiraient :
- à restreindre les choix des élèves : si les SES sont marginalisées en Seconde, comment les élèves pourront-ils faire un choix raisonné ?
- au déclin des orientations en E.S.
Et, au-delà :
- à une remise en cause de l'existence même de la filière E.S.
- à un recul de l'ouverture culturelle offerte aux lycéens
- et à un effondrement des postes de sciences économiques et sociales.
La réforme prévue aurait donc pour résultat paradoxal de pénaliser la série "qui marche". Cette série regroupe aujourd'hui 30% des élèves de la filière générale et ses effectifs sont en hausse, alors que ceux de la série scientifique (S) sont stables et que ceux de la série littéraire (L) sont en baisse. Les bacheliers de la série E.S. réussissent bien dans le supérieur, dans des registres d'études variées : sciences économiques, prépas commerciales, droit, sciences humaines, IUT, etc.
Les différentes rencontres avec les représentants du Ministère de l'Education Nationale et du cabinet du Premier Ministre ne nous ont permis ni de faire entendre nos arguments pédagogiques, ni de faire valoir les succès de la filière E.S.
Le 12 janvier 2005, nous ferons donc grève, pour que soit proposé aux lycéens un véritable choix d'orientation raisonnée et que soit reconnue la place des sciences économiques et sociales dans la "culture commune" des lycéens.
Le 12, nous commençons une action qu'il faudra poursuivre et diversifier jusqu'au succès de nos revendications pour le maintien des SES et de la filière E.S. au lycée.
Une pétition "soutenir les sciences économiques et sociales" a déjà été signée par des milliers de personnes: professeurs de SES, collègues d'autres disciplines, universitaires et chercheurs de sciences économiques, de sociologie, de science politique, parents, élèves, etc. Vous pouvez en prendre connaissance et vous y associer sur le site de l'association des progesseurs de Sciences économiques et sociales, l'Apses
- Une seule option de détermination est prévue en Seconde et non plus deux. La seconde langue vivante sera logiquement choisie dans la quasi-totalité des cas. Option facultative seulement, les SES risquent d'être marginalisées.
- Le projet de loi prévoit aussi de limiter les dédoublements (demies classes, TD). Pour l'apprentissage des méthodes propres aux sciences sociales, les dédoublements présentent pourtant un intérêt pédagogique.
Ces dispositions aboutiraient :
- à restreindre les choix des élèves : si les SES sont marginalisées en Seconde, comment les élèves pourront-ils faire un choix raisonné ?
- au déclin des orientations en E.S.
Et, au-delà :
- à une remise en cause de l'existence même de la filière E.S.
- à un recul de l'ouverture culturelle offerte aux lycéens
- et à un effondrement des postes de sciences économiques et sociales.
La réforme prévue aurait donc pour résultat paradoxal de pénaliser la série "qui marche". Cette série regroupe aujourd'hui 30% des élèves de la filière générale et ses effectifs sont en hausse, alors que ceux de la série scientifique (S) sont stables et que ceux de la série littéraire (L) sont en baisse. Les bacheliers de la série E.S. réussissent bien dans le supérieur, dans des registres d'études variées : sciences économiques, prépas commerciales, droit, sciences humaines, IUT, etc.
Les différentes rencontres avec les représentants du Ministère de l'Education Nationale et du cabinet du Premier Ministre ne nous ont permis ni de faire entendre nos arguments pédagogiques, ni de faire valoir les succès de la filière E.S.
Le 12 janvier 2005, nous ferons donc grève, pour que soit proposé aux lycéens un véritable choix d'orientation raisonnée et que soit reconnue la place des sciences économiques et sociales dans la "culture commune" des lycéens.
Le 12, nous commençons une action qu'il faudra poursuivre et diversifier jusqu'au succès de nos revendications pour le maintien des SES et de la filière E.S. au lycée.
Une pétition "soutenir les sciences économiques et sociales" a déjà été signée par des milliers de personnes: professeurs de SES, collègues d'autres disciplines, universitaires et chercheurs de sciences économiques, de sociologie, de science politique, parents, élèves, etc. Vous pouvez en prendre connaissance et vous y associer sur le site de l'association des progesseurs de Sciences économiques et sociales, l'Apses