Le travail revu et corrigé par Fillon
--> Les risques du RMA
Après les retraites et le dialogue social, François Fillon relève le défi de réformer le marché du travail et la prise en charge des chômeurs.
« "Il faut prendre un certain nombre de mesures pour convaincre les chômeurs d'accepter les postes qu'on leur propose. Il s'agira de mettre en place des mesures d'incitation plus fortes", affirme François Fillon dans Les Echos, en citant l'Allemagne en exemple.
François Fillon se donne pour objectif d'optimiser et de fuidifier le marché de l'emploi. Devant la commission des finances du Sénat la semaine dernière, il s'est d'ailleurs engagé à diminuer de 100.000 d'ici fin 2004 le nombre des offres d'emplois non pourvues, actuellement estimées à 350.000.
Troisième étage de la fusée, le ministre souhaite modifier la législation du travail pour instaurer la notion de "contrat de mission", qui permettrait l'embauche de personnels pour un temps déterminé correspondant à un projet. "Eventuellement dans le cadre d'accords négociés par les partenaires sociaux", précise jeudi François Fillon.» Dépêche Reuters pour Yahoo! Actualités
"FRANÇOIS FILLON, le ministre des affaires sociales, veut inciter les chômeurs à reprendre du travail. On ne peut que l'en féliciter. Le chômage est à la racine de toutes les exclusions et du vote pour les extrêmes, hantise du ministre. M. Fillon constate aussi que le RMI (revenu minimum d'insertion), créé il y a quinze ans, ne remplit pas son œuvre d'insertion sociale. Il concerne plus d'un million de personnes dont la moitié perçoivent l'allocation (410 euros par mois) depuis plus de trois ans, preuve que le provisoire d'un entre-deux emplois s'est transformé en situation pérenne sinon définitive." Éditorial du Monde du 21/11/2003
"Pour élaborer sa loi, Fillon attend les propositions de deux commissions. L'une, confiée à l'ancien directeur des relations du travail au ministère, Jean Marimbert, étudie les conditions d'un rapprochement entre les services de l'Emploi. L'autre, présidée par Michel de Virville, secrétaire général du groupe Renault, se penche sur une simplification du Code du travail. Fillon, lui, a retiré de son projet de loi sur la formation professionnelle et le dialogue social les articles mettant fin au monopole de l'ANPE, pour les intégrer à une réforme plus vaste de l'ANPE qui sera contenue dans la future «grande loi» sur l'emploi." Libération du 21/11/2003
Les commentaires de la presse régionale dans Le Quotidien Permanent du Nouvel Obs.
« "Il faut prendre un certain nombre de mesures pour convaincre les chômeurs d'accepter les postes qu'on leur propose. Il s'agira de mettre en place des mesures d'incitation plus fortes", affirme François Fillon dans Les Echos, en citant l'Allemagne en exemple.
François Fillon se donne pour objectif d'optimiser et de fuidifier le marché de l'emploi. Devant la commission des finances du Sénat la semaine dernière, il s'est d'ailleurs engagé à diminuer de 100.000 d'ici fin 2004 le nombre des offres d'emplois non pourvues, actuellement estimées à 350.000.
Troisième étage de la fusée, le ministre souhaite modifier la législation du travail pour instaurer la notion de "contrat de mission", qui permettrait l'embauche de personnels pour un temps déterminé correspondant à un projet. "Eventuellement dans le cadre d'accords négociés par les partenaires sociaux", précise jeudi François Fillon.» Dépêche Reuters pour Yahoo! Actualités
"FRANÇOIS FILLON, le ministre des affaires sociales, veut inciter les chômeurs à reprendre du travail. On ne peut que l'en féliciter. Le chômage est à la racine de toutes les exclusions et du vote pour les extrêmes, hantise du ministre. M. Fillon constate aussi que le RMI (revenu minimum d'insertion), créé il y a quinze ans, ne remplit pas son œuvre d'insertion sociale. Il concerne plus d'un million de personnes dont la moitié perçoivent l'allocation (410 euros par mois) depuis plus de trois ans, preuve que le provisoire d'un entre-deux emplois s'est transformé en situation pérenne sinon définitive." Éditorial du Monde du 21/11/2003
"Pour élaborer sa loi, Fillon attend les propositions de deux commissions. L'une, confiée à l'ancien directeur des relations du travail au ministère, Jean Marimbert, étudie les conditions d'un rapprochement entre les services de l'Emploi. L'autre, présidée par Michel de Virville, secrétaire général du groupe Renault, se penche sur une simplification du Code du travail. Fillon, lui, a retiré de son projet de loi sur la formation professionnelle et le dialogue social les articles mettant fin au monopole de l'ANPE, pour les intégrer à une réforme plus vaste de l'ANPE qui sera contenue dans la future «grande loi» sur l'emploi." Libération du 21/11/2003
Les commentaires de la presse régionale dans Le Quotidien Permanent du Nouvel Obs.