Les chômeurs victimes de la baisse du chômage ?
--> Attention : statistiques !
«Je suis sûr que l'année 2004 verra reculer le chômage» a déclaré Jean-Pierre Raffarin vendredi dernier. En effet, avec la diminution de la période d'indemnisation des chômeurs et la réforme de l'allocation spécifique de solidarité (ASS), de très nombreux chômeurs vont être exclus d'une bonne partie des statistiques durant l'année 2004.
L'attribution de l'ASS sera soumise à l'exercice d'une activité dont la rémunération sera partagée entre l'Etat et l'employeur pour atteindre l'équivalent d'un demi-Smic. Et assortie de certaines contraintes comme l'interdiction de faire grève, l'absence d'indemnisation en cas de maladie et de droit au chômage. Sous la pression de l'UDF, la réforme de l'ASS ne s'appliquera qu'au 1er juillet 2004 au lieu du 1er janvier reportant d'autant le changement de régime des personnes concernées. En outre, elle ne concernera pas les plus de 55 ans.
Concernant actuellement près de 420.000 chômeurs, l'ASS risque de voir ses rangs exploser avec les nouveaux exclus de l'UNEDIC comme Aicha et Lounes. En revanche, 130.000 bénéficiaires ayant atteint la limite des deux ans en seront privés et rejoindront soit le RMI, soit les précaires du RMA, sortant du même coup des chiffres du chômage. A ce rythme-là et sur une base de 2.410.400 chômeurs au premier août 2003, la baisse effective serait tout de même de 0,5 % par an. Cette baisse artificielle s'accompagnera alors d'une hausse très réelle de la précarité.
Lire le reste de l'article de Tomas Raquet (Digipresse) sur Yahoo Actualités.
L'attribution de l'ASS sera soumise à l'exercice d'une activité dont la rémunération sera partagée entre l'Etat et l'employeur pour atteindre l'équivalent d'un demi-Smic. Et assortie de certaines contraintes comme l'interdiction de faire grève, l'absence d'indemnisation en cas de maladie et de droit au chômage. Sous la pression de l'UDF, la réforme de l'ASS ne s'appliquera qu'au 1er juillet 2004 au lieu du 1er janvier reportant d'autant le changement de régime des personnes concernées. En outre, elle ne concernera pas les plus de 55 ans.
Concernant actuellement près de 420.000 chômeurs, l'ASS risque de voir ses rangs exploser avec les nouveaux exclus de l'UNEDIC comme Aicha et Lounes. En revanche, 130.000 bénéficiaires ayant atteint la limite des deux ans en seront privés et rejoindront soit le RMI, soit les précaires du RMA, sortant du même coup des chiffres du chômage. A ce rythme-là et sur une base de 2.410.400 chômeurs au premier août 2003, la baisse effective serait tout de même de 0,5 % par an. Cette baisse artificielle s'accompagnera alors d'une hausse très réelle de la précarité.
Lire le reste de l'article de Tomas Raquet (Digipresse) sur Yahoo Actualités.