La presse n'est pas unanime
--> Cohérence, mépris, rigueur, passe-passe
Le projet de budget 2005 mis en scène par Nicolas Sarkozy mercredi fait la "une" des quotidiens du 23 septembre 2004.
Jean de Belot, dans Le Figaro :
"On doit reconnaître à la loi de finances 2005 une véritable cohérence. Efforts en faveur des entreprises d'abord : la baisse de l'impôt sur les sociétés, la poursuite de la réforme de la taxe professionnelle, l'aide à l'exportation pour les PME vont dans le bon sens. Efforts pour les ménages ensuite : qu'il s'agisse des plus modestes (avec les mesures sur le smic, la prime pour l'emploi ou les mesures pour l'accession à la propriété), des classes moyennes (avec la réforme de l'héritage) ou des plus aisés (avec la hausse de la déduction fiscale pour les emplois à domicile), personne n'est oublié. Au total, la panoplie est convaincante qui témoigne d'un volontarisme certain. (...) C'est la vertu du projet de loi de finances de Nicolas Sarkozy. Jouer la confiance, démontrer qu'il est possible d'inverser les courbes, de retourner les tendances."
Gérard Dupuis, dans Libération :
"Comme Sarkozy a autant de chance que de toupet, celle-ci ne devrait pas trop souffrir de son contre-emploi d'intérimaire à Bercy. D'ailleurs, il a déjà empoché une bonne prime de notoriété: tout le monde parle du "budget Sarkozy".
Qui, voici un an, parlait du "budget Mer"? Tel quel, ce budget 2005 peut figurer comme le résumé des ambitions sarkozyennes, un mélange d'habileté publicitaire et de conservatisme affirmé. Si la présentation d'un budget n'est jamais très éloignée d'un exercice de prestidigitation, celui-ci repose sur deux coups de pouce remarquables: allégements fiscaux et réduction du déficit public. (...) ce budget est une machine de guerre électorale qui recouvre et accuse les délimitations sociopolitiques. A cet égard, la guéguerre entre Sarkozy et ses rivaux relève d'une entreprise de diversion. Car, pour l'essentiel, le budget se conforme à l'équilibre des courants de la majorité, le ministre des Finances étant un franc-tireur bien relatif qui n'oublie pas qu'un jour ou l'autre il aura besoin de tout son camp."
Revue de presse dans Le Quotidien Permanent du Nouvel Obs
Jean de Belot, dans Le Figaro :
"On doit reconnaître à la loi de finances 2005 une véritable cohérence. Efforts en faveur des entreprises d'abord : la baisse de l'impôt sur les sociétés, la poursuite de la réforme de la taxe professionnelle, l'aide à l'exportation pour les PME vont dans le bon sens. Efforts pour les ménages ensuite : qu'il s'agisse des plus modestes (avec les mesures sur le smic, la prime pour l'emploi ou les mesures pour l'accession à la propriété), des classes moyennes (avec la réforme de l'héritage) ou des plus aisés (avec la hausse de la déduction fiscale pour les emplois à domicile), personne n'est oublié. Au total, la panoplie est convaincante qui témoigne d'un volontarisme certain. (...) C'est la vertu du projet de loi de finances de Nicolas Sarkozy. Jouer la confiance, démontrer qu'il est possible d'inverser les courbes, de retourner les tendances."
Gérard Dupuis, dans Libération :
"Comme Sarkozy a autant de chance que de toupet, celle-ci ne devrait pas trop souffrir de son contre-emploi d'intérimaire à Bercy. D'ailleurs, il a déjà empoché une bonne prime de notoriété: tout le monde parle du "budget Sarkozy".
Qui, voici un an, parlait du "budget Mer"? Tel quel, ce budget 2005 peut figurer comme le résumé des ambitions sarkozyennes, un mélange d'habileté publicitaire et de conservatisme affirmé. Si la présentation d'un budget n'est jamais très éloignée d'un exercice de prestidigitation, celui-ci repose sur deux coups de pouce remarquables: allégements fiscaux et réduction du déficit public. (...) ce budget est une machine de guerre électorale qui recouvre et accuse les délimitations sociopolitiques. A cet égard, la guéguerre entre Sarkozy et ses rivaux relève d'une entreprise de diversion. Car, pour l'essentiel, le budget se conforme à l'équilibre des courants de la majorité, le ministre des Finances étant un franc-tireur bien relatif qui n'oublie pas qu'un jour ou l'autre il aura besoin de tout son camp."
Revue de presse dans Le Quotidien Permanent du Nouvel Obs