La France va-t-elle louper le coche de la reprise ?
--> Hauts et bas
«Matignon et Bercy parient sur l'amélioration de l'économie mondiale» explique Le Monde "Économie" de mardi 21 octobre 2003. Comme en TD de SES, on s'interroge sur les facteurs qui pèsent sur la reprise de la croissance du PIB, et on compare la situation de la France à celle des pays européens.
Le dossier présente le «scénario "noir" que veut éviter Raffarin» sous la plume de Pierre-Antoine Delhommais :
(Extraits)
«Voici les quatre - bonnes ? - raisons de - peut-être - s'inquiéter :
1. L'épargne plutôt que la consommation
Les dépenses ont stagné au deuxième trimestre, après avoir progressé de 0,7 % au premier. Confrontés à la remontée du chômage, les ménages choisissent de mettre de l'argent de côté dans la perspective de lendemains difficiles (17 % du revenu disponible contre 10 % en Espagne, du jamais vu depuis 1974). A cela s'ajoute la persistance d'une inflation d'environ 2 % - et même 2,2 % en septembre -, qui vient brider un pouvoir d'achat lui-même affecté par la modération salariale que les 35 heures n'ont fait qu'accentuer.
2. La mauvaise santé financière des entreprises
Compte tenu de la faiblesse de la demande, du taux d'utilisation des capacités de production mais aussi de leur mauvais état de santé financière, les entreprises n'ont guère l'envie ni les moyens d'investir - la formation brute de capital fixe (FCBF) des sociétés non financières et des entrepreneurs individuels a diminué de 0,2 % au deuxième trimestre.
3. La persistance de déficits publics élevé
Avec un déficit représentant 4 % du PIB, la France donne l'impression d'être allée au bout de ses dérives budgétaires.
4. Le recul des exportations
C'est aujourd'hui le principal sujet d'inquiétude des économistes. La France est confrontée à une baisse de ses exportations : - 2,2 % au premier trimestre, - 0,6 % au deuxième. Et l'Insee anticipe une stagnation au troisième. Pour l'ensemble de 2003, les mauvais résultats du commerce extérieur devraient entraîner une perte de 0,9 % de croissance globale.»
Le dossier présente le «scénario "noir" que veut éviter Raffarin» sous la plume de Pierre-Antoine Delhommais :
(Extraits)
«Voici les quatre - bonnes ? - raisons de - peut-être - s'inquiéter :
1. L'épargne plutôt que la consommation
Les dépenses ont stagné au deuxième trimestre, après avoir progressé de 0,7 % au premier. Confrontés à la remontée du chômage, les ménages choisissent de mettre de l'argent de côté dans la perspective de lendemains difficiles (17 % du revenu disponible contre 10 % en Espagne, du jamais vu depuis 1974). A cela s'ajoute la persistance d'une inflation d'environ 2 % - et même 2,2 % en septembre -, qui vient brider un pouvoir d'achat lui-même affecté par la modération salariale que les 35 heures n'ont fait qu'accentuer.
2. La mauvaise santé financière des entreprises
Compte tenu de la faiblesse de la demande, du taux d'utilisation des capacités de production mais aussi de leur mauvais état de santé financière, les entreprises n'ont guère l'envie ni les moyens d'investir - la formation brute de capital fixe (FCBF) des sociétés non financières et des entrepreneurs individuels a diminué de 0,2 % au deuxième trimestre.
3. La persistance de déficits publics élevé
Avec un déficit représentant 4 % du PIB, la France donne l'impression d'être allée au bout de ses dérives budgétaires.
4. Le recul des exportations
C'est aujourd'hui le principal sujet d'inquiétude des économistes. La France est confrontée à une baisse de ses exportations : - 2,2 % au premier trimestre, - 0,6 % au deuxième. Et l'Insee anticipe une stagnation au troisième. Pour l'ensemble de 2003, les mauvais résultats du commerce extérieur devraient entraîner une perte de 0,9 % de croissance globale.»