France, portrait social 2003-2004
--> La presse à l'œuvre
L'étude de l'INSEE est notamment consacrée à la dynamique des salaires et du coût du travail entre 1996 et 2000. Le Monde et Le Figaro en informent leurs lecteurs.
Introduction de l'étude INSEE :
« Dans un contexte économique marqué par une forte croissance et de nombreuses créations d’emploi, les salaires du secteur marchand, nets de cotisations sociales et déflatés des prix à la consommation, ont connu des évolutions particulièrement dynamiques entre 1996 et 2000. Plusieurs facteurs ont contribué à ce résultat : la baisse des cotisations salariales, le recul de l’inflation et la hausse du niveau de qualification. Les salaires des cadres du tertiaire ont évolué plus rapidement que l’ensemble des salaires du secteur privé, alors que les plus bas salaires se sont concentrés autour du Smic. La hausse du coût du travail, dont le salaire est la principale composante, a été plus modérée pour les entreprises ayant négocié une réduction du temps de travail avec leurs salariés, en raison des allègements de charges patronales qui leur ont été octroyées à cette occasion.
Fabrice Romans et Géraldine Séroussi, France Portrait Social, Insee, édition 2003-2004
Titre du Monde du 30 octobre 2003
Le "Portrait social" de l'Insee contredit l'idée du déclin français
"La France résiste, et plutôt bien, à la morosité de la conjoncture. Les filets de sécurité de l'Etat-providence y jouent pleinement leur rôle d'amortisseur de la crise. Dans un contexte économique médiocre, la hausse des prestations sociales et les allégements d'impôt ont soutenu la consommation et alimenté la croissance. Les ménages ont réussi à tirer leur épingle du jeu - leur pouvoir d'achat s'est accru de 1,9 % en 2002 - et la pauvreté a reculé. (…) En 2003, la détérioration persistante de l'emploi pourrait assombrir ce tableau."
Titre du Figaro du 30 octobre 2003
La France a souffert en 2002
"Pour ceux qui en doutaient, c'est une année sombre que la France a traversée en 2002. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en apporte la confirmation dans la septième édition de son enquête annuelle «France, portrait social» publiée aujourd'hui. Hausse du chômage, stagnation de l'emploi, forte progression des dépenses de protection sociale, baisse de la durée de scolarisation, hausse du coût du travail, autant de mauvaises nouvelles qui dessinent le portrait d'une France au ralenti dans un environnement économique dégradé."
Introduction de l'étude INSEE :
« Dans un contexte économique marqué par une forte croissance et de nombreuses créations d’emploi, les salaires du secteur marchand, nets de cotisations sociales et déflatés des prix à la consommation, ont connu des évolutions particulièrement dynamiques entre 1996 et 2000. Plusieurs facteurs ont contribué à ce résultat : la baisse des cotisations salariales, le recul de l’inflation et la hausse du niveau de qualification. Les salaires des cadres du tertiaire ont évolué plus rapidement que l’ensemble des salaires du secteur privé, alors que les plus bas salaires se sont concentrés autour du Smic. La hausse du coût du travail, dont le salaire est la principale composante, a été plus modérée pour les entreprises ayant négocié une réduction du temps de travail avec leurs salariés, en raison des allègements de charges patronales qui leur ont été octroyées à cette occasion.
Fabrice Romans et Géraldine Séroussi, France Portrait Social, Insee, édition 2003-2004
Titre du Monde du 30 octobre 2003
Le "Portrait social" de l'Insee contredit l'idée du déclin français
"La France résiste, et plutôt bien, à la morosité de la conjoncture. Les filets de sécurité de l'Etat-providence y jouent pleinement leur rôle d'amortisseur de la crise. Dans un contexte économique médiocre, la hausse des prestations sociales et les allégements d'impôt ont soutenu la consommation et alimenté la croissance. Les ménages ont réussi à tirer leur épingle du jeu - leur pouvoir d'achat s'est accru de 1,9 % en 2002 - et la pauvreté a reculé. (…) En 2003, la détérioration persistante de l'emploi pourrait assombrir ce tableau."
Titre du Figaro du 30 octobre 2003
La France a souffert en 2002
"Pour ceux qui en doutaient, c'est une année sombre que la France a traversée en 2002. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en apporte la confirmation dans la septième édition de son enquête annuelle «France, portrait social» publiée aujourd'hui. Hausse du chômage, stagnation de l'emploi, forte progression des dépenses de protection sociale, baisse de la durée de scolarisation, hausse du coût du travail, autant de mauvaises nouvelles qui dessinent le portrait d'une France au ralenti dans un environnement économique dégradé."
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